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résident
03.07.2023 - 04.08.2023
Résidence Médicis
histoire de l'art
Marica Bottaro (Italie, 1987) est professeur et chercheuse.
En 2017 Marica Bottaro a soutenu sa thèse doctorale en histoire de la musique auprès de l’université Ca’ Foscari de Venise et l’université Paris 8 (co-tutelle). Ses intérêts de recherche portent sur l’histoire de la musique française et italienne entre le XIXe et le XXe siècles. En 2020, elle a reçu la mention spéciale de « Alfredo Casella » International Prize, de l’Académie nationale Sainte-Cécile, Rome. Qualifiée aux fonctions de Maître de conférences (section 18), elle a été ATER en Musicologie à Aix-Marseille Université. Elle est actuellement professeur d’Histoire de la Musique au Conservatoire « G. Tartini » de Trieste, et collaboratrice à l’université de Bologne.
En résidence à la Villa Médicis, Marica Bottaro mènera une recherche portant sur la présence et l’activité du compositeur français Jacques Ibert (Paris, 15 août 1890 – 5 février 1962) à la Villa Médicis à Rome, d’abord en tant que pensionnaire, puis comme directeur. À la surprise du plus grand nombre, Ibert fut lauréat du Prix de Rome en 1919 et résida pendant les trois années qui suivirent à la Villa Médicis ; après quoi il fut nommé directeur de la même institution de 1937 à 1960. L’objectif de ce projet se proposerait donc de reconstruire d’abord la vie et le travail d’un jeune musicien au sein de la Villa Médicis, ainsi que d’approfondir son rôle et son activité comme directeur de l’institution culturelle française dans la capitale d’Italie. Cette opération pourra être menée à bien grâce à la consultation des documents conservés dans la bibliothèque de la Villa Médicis, en particulier dans les fonds d’archives concernant les longues périodes d’Ibert à Rome.
avec l'École française de Rome
Depuis 2001, l’Académie de France à Rome et l’École française de Rome attribuent chaque année 8 bourses Daniel Arasse pour des missions en histoire de l’art. Ces bourses sont destinées à partir de 2021 aux chercheuses et chercheurs francophones, doctorants ou post-doctorants (pour une 1ère bourse postdoctorale), en histoire de l’art souhaitant se rendre à Rome pour effectuer une recherche dans les institutions romaines et/ou situées ailleurs en Italie portant sur la période moderne et contemporaine. Il n’y a aucune condition de nationalité. Le montant de la bourse s’élève à 1.000 euros par mois.