Composition musicale - Résidence Médicis

Marina Chiche

Marina Chiche

13/02/2023 / 27/03/2023
Début de résidence 13/02/2023
Fin de résidence 27/03/2023

Connue du grand public par ses nominations aux Victoires de la Musique classique et ses publications discographiques, Marina Chiche mène une carrière internationale en tant que violoniste soliste et chambriste. Avec notamment un Doctorat en Arts, quatre premiers Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, une licence de littérature et civilisation germanique et un Master en musique ancienne à la UdK de Berlin, elle trace un parcours unique en tant qu’interprète, musicologue, conférencière, chroniqueuse radio, médiatrice et auteure.
Véritable « passeuse » de culture, en plus de ses concerts et enregistrements, elle partage sa passion pour la musique classique lors de conférences à la Philharmonie de Paris, de séminaires à Sciences Po, à la TV sur France 3, à la radio dans des podcasts sur France Musique et des chroniques sur France Inter ou encore dans son livre Musiciennes de légende qui remet en lumière de grandes artistes du XIXe et XXe siècles (Éditions First / Radio France).

« Mon projet pour une résidence à la Villa Médicis s’inscrit à la croisée de mes activités comme violoniste, musicologue et auteure. Dans la lignée de mon dernier livre « Musiciennes de légende » et de mes trois séries de podcasts sur France Musique, je souhaite exhumer les fonds d’archives de la Villa pour remettre en lumière les figures féminines qui ont aussi fait l’histoire de la Villa, notamment les lauréates du Prix de Rome en composition, Nadia et Lili Boulanger, mais aussi Hélène Fleury-Roy, Yvonne Desportes ou Elsa Barraine. L’enjeu est de faire vivre ces figures dans notre imaginaire collectif, sous différentes formes (publications, conférences, concerts), pour repenser l’écriture de l’histoire, changer les regards, multiplier les supports d’identification dans une diversité de modèles et enfin rééquilibrer notre Panthéon musical, qui se déclinerait au masculin et au féminin, en redonnant une juste place à ces compositrices. »

 

© Grégory Chris