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Les jeudis de la Villa | 13 avril

19 Stéphanie Ovide, Maximilien Durand : Les Velours Brodés de la Renaissance Italienne, prouesse technologique et enjeux de restauration

Conversation et regards croisés de la restauratrice textile, Stéphanie Ovide , pensionnaire à la Villa Medicis et du directeur du Musée des Tissus de Lyon, Maximilien Durand.

Stéphanie Ovide présentera le travail de restauration textile qu’elle conduit cette année à la Villa Medicis : un protocole de restauration innovant pour les velours brodé de la période la Renaissance. Les problématiques qu’elle aborde s’articulent autour d’une chape en velours brodé italien du XVème siècle provenant de la collection du Musée des tissus de Lyon. A travers des exemples de velours de cette collection patrimoniale unique, Maximilien Durand, présentera quelques unes des prouesses technologiques développées lors du tissage et des ornements du velours.

20.30 Ernest Pignon et Simon Rouby, Apparitions : Quand les murs nous parlent…

Pour son Jeudi, le pensionnaire Simon Rouby invite l’artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest, qui crée des images éphémères sur les murs des grandes villes, faisant écho aux événements qui s’y sont déroulés.

En parallèle, Simon Rouby propose deux vidéos-projections dans les espaces de la Villa Médicis, nous faisant déambuler parmi les « Apparitions » cinématographiques qu’il réalise cette année. Un travail qui vise à extraire le cinéma du rectangle d’un écran traditionnel, pour en redécouvrir la magie première: l’illusion d’être en présence des personnages. Ses films immersifs, tournés et projetés dans l’espace même ou se trouvent les spectateurs, nous placent devant une action passée qui ressurgit au présent, et font « parler les murs ».

Vendredi 14 avril à 17 heures sera projeté le documentaire «Se torno», Ernest Pignon-Ernest e la figura di Pasolini ( « Si je reviens », Ernest Pignon-Ernest et la figure de Pasolini ) dans la salle cinéma de la Villa Médicis.

Ernest Pignon-Ernest est un des initiateurs de l’art urbain en France et, depuis presque cinquante ans, appose des images sur les murs des cités.

« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» .

Interview avec André Velter.

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