Le Festival s’articule en trois sections : la Compétition internationale, les Focus et les grands rendez-vous du Piazzale. Retour sur les films et évènements programmés en 2021.
La Compétition internationale :
La compétition internationale met en lumière quatorze films, durées et genres confondus (documentaire, fiction, essai) réalisés au cours de l’année précédent le Festival. Ce geste cinématographique traduit la vision du monde personnelle, alerte et vivante, des artistes qui en font à l’origine.
Les Focus :
La sélection Focus présente des films hors compétition et des temps forts performatifs invitant le public à des explorations cinématographiques singulières. Elle est l’occasion de partager des moments privilégiés avec les membres du jury.
Les projections du Piazzale
Chaque soir, les festivaliers se réunissent autour du Piazzale (cour d’honneur de la Villa Médicis) pour une programmation de films récents destinés à rassembler tous les publics pour des projections uniques sous les étoiles.
AMANSA TIAFI (PUBLIC TOILET AFRICA) de Kofi Ofosu-Yeboah (2021, Ghana, 95’) Première italienne Ama retourne dans la ville où, enfant, elle a été offerteà un collectionneur d’art blanc, pour récupérer son enfance volée, avec le soutien d’un ancien amant. Séances : 16/09 à 11h30 & 18/09 à 14h
ASSOCIATIONSde Ed Fornieles (2021, Royaume-Uni, 39’) Première mondiale Le subconscient du cinéaste est représenté par une chaîne d’images qui semble infinie, tandis que nous entendons son esprit vagabonder dans un état de transe où les souvenirs, les pensées et les sentiments surgissent et disparaissent. Séances : 16/09 à 14h30 & 17/09 à 16h30
BETWEEN THE HEAVENS AND ME d’Alfredo Jaar (2020, États-Unis, 25’) Première mondiale Between the Heavens and Me est un journal intime filmé en confinement dans les premiers mois du Covid-19 à New York. Bande annonce Séances : 16/09 à 16h & 18/09 à 11h30
EL GRAN MOVIMIENTO de Kiro Russo (2021, Bolivie, France, Qatar, Suisse, 85’) Première romaine Après une marche de sept jours avec ses compagnons, le jeune Elder arrive à La Paz pour tenter de réintégrer son travail à la mine. La grande ville est écrasante, et Elder commence à se sentir malade. Séances : 17/09 à 18h & 19/09 à 14h30
GRAVEYARD CONNEXION de Jonathan Pêpe (2020, France, 11’) Première italienne On dit que dans cinq ans Facebook comptera plus de morts que de vivants. Les Datacenter ont-ils vocation à devenir des mémoriaux, emmagasinant les fichiers résiduels des défunts ? Séances : 16/09 à 18h30 & 18/09 à 14h30
IL BUCO de Michelangelo Frammartino (2021, Italie, France, Allemagne, 93’) Première romaine Août 1961 : dans le massif du Pollino, en Calabre, le Groupe Spéléologique Piémontais découvre la deuxième grotte la plus profonde sur terre : l’Abîme de Bifurto. Bande annonce Séances : 18/09 à 18h & 19/09 à 11h
INSIDE THE RED BRICK WALL du collectif Hong Kong Documentary Filmmakers (2020, Hong Kong, 88’) Première italienne Novembre 2019 : le mouvement de lutte pour la liberté à Hong Kong a choisi l’Université polytechnique comme base. La police bloquant toutes les voies de sortie, l’université est en état de siège. Bande annonce Séances : 17/09 à 15h30 & 19/09 à 11h30
LÈV LA TÈT DANN FÉNWAR de Érika Étangsalé (2021, France, 51’) Première internationale Jean-René est un ouvrier à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l’île de La Réunion à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il raconte à sa fille son histoire. Bande annonce Séances : 16/09 à 16h30 & 18/09 à 16h
THE LOST DOG de Amie Barouh (2021, France, 13’48) Première mondiale Un chien est perdu dans le quartier de la Gare du Nord. Il passe de main en main en découvrant les contradictions du quartier. Bande annonce Séances : 16/09 à 14h30 & 17/09 à 16h30
PETIT AMI PARFAIT de Kaori Kinoshita et Alain Della Negra (2021, France, 88‘) Première mondiale Au Japon, trois adultes tombent sous le charme de Rinko, personnage du jeu vidéo LovePlus. Cette idylle virtuelle les conduit pour un week-end dans la cité balnéaire d’Atami. Séances : 16/09 à 18h30 & 18/09 à 14h30 .
REPÚBLICA de Grace Passô (2020, Brésil, 15’30) Première italienne La pandémie révèle l’étendue de la nécropolitique opérant dans le pays tandis que la société traverse une crise d’éthique face à un gouvernement qui se fait l’expression du pouvoir colonialiste. Séances : 16/09 à 14h30 & 17/09 à 16h30
THE FOULED COMPASS de Madison Bycroft (2020, Australie, France, 24’) Première mondiale Tirant son nom d’un poème d’Adrienne Rich datant de 1973, le film prend comme point de départ le flottement comme méthodologie de désorientation et pratique du plaisir. Séances : 16/09 à 16h30 & 18/09 à 16h
THE WORKS AND DAYS (of Tayoko Shiojiri in the Shiotani Basin) de C.W. Winter et Anders Edström (2020, États-Unis, Suède, Japon, Royaume-Uni, 480’) Première italienne Le film est une description géographique du travail et du non-travail d’une agricultrice : un portrait, sur cinq saisons, d’une famille, d’un terrain, d’un espace sonore et de la durée elle-même. Bande annonce Séance en deux parties : 16/09 à 10h (3h45) & 17/09 à 10h(4h50)
VAS-TU RENONCER ? de Pascale Bodet (2021, France, 72’) Première internationale Paris, premier tiers du XXIe siècle. Édouard est peintre, Charles poète. Ils sont amis mais le découragement guette face à l’adversité. Gulcan, un étranger, surgit de nulle part. Une idée lui vient. Séances : 16/09 à 16h & 18/09 à 11h30
La section Focus présente des films hors compétition et des temps forts performatifs invitant le public à des explorations cinématographiques singulières. Elle permet ainsi de partager des moments privilégiés avec les membres du jury : Béla Tarr se prête à l’exercice de la masterclass, animée par la journaliste Cristina Piccino.Teresa Castro réunit trois films rares de deux réalisatrices sud-américaines : le travail de Cecilia Vicuña, (What is Poetry to You?, 1980) et de Beatriz Santiago Muñoz (La Cueva Negra, 2012 et Black Beach / Horse Camp / The Dead / Forces, 2016) sont mis en dialogue pour leur engagement éco-féministe qui se manifeste cinématographiquement par une volonté de déplacer l’attention, de prendre soin des lieux blessés et des histoires brisées.
L’artiste visuel Alexis Guillier présente une performance intitulée La réalité éclatée / A many splattered thing produite à la Villa Médicis. Cette performance consacrée aux accidents de tournages dans l’histoire du cinéma, met en récit une série d’accidents, notamment tirés du cinéma italien, et explore le paradoxe qu’ils expriment : à la fois ingrédient fondateur et essentiel à l’illusion cinématographique, l’accident de cinéma est aussi l’invité indésirable d’une réalité mise en scène et que l’on cherche à contrôler.
La section Focus met également à l’honneur deux films d’artistes, pensionnaires de la Villa Médicis, Aude Fourel et Evangelía Kranióti.Pourquoi la mer rit-elle ? (2019), de la cinéaste Aude Fourel, interroge en dialogue avec le court-métrage Ya Rayi (2017) de Katia Kameli la place des chansons algériennes dans la transmission orale des revendications intimes, sociétales et politiques. Exotica, Erotica, Etc. (2015), de l’artiste et réalisatrice Evangelía Kranióti, en regard du film de Suzanne Husky,Sur la prolifération des sirènes en temps de naufrage (2017), offre des récits complémentaires sur les mythologies maritimes contemporaines, entre odyssée érotique et commerce mondialisé.
Des tables-rondes et discussions viennent compléter ces itinéraires exploratoires, avec notamment Isabelle et Jean-Conrad Lemaître, Edgar Morin, Olivier Père…, pour que cette première édition du Festival de Film de la Villa Médicis se déploie dans un esprit de rencontre, d’ouverture et de convivialité.
Les films des projections du Piazzale
SERRE MOI FORT de Mathieu Amalric (2021, France, 97’) Ça semble être l’histoire d’une femme qui s’en va. Bande annonce En présence de Mathieu Amalric Projection organisée en collaboration avec la Fondazione Cinema per Roma
L’ORPHELINAT de Shahrbanoo Sadat (2019, Afghanistan, Allemagne, Danemark, France, Luxembourg, 90’) À la fin des années 80, Qodrat, 15 ans vit dans les rues de Kaboul. Il vend des tickets de cinéma au marché noir. Un jour, la Police l’emmène à l’orphelinat soviétique de la ville. En présence de Shahrbanoo Sadat Projection organiséeen collaboration avec la Fondazione Cinema per Roma et Rome City of Film – UNESCO
DRIVE MY CAR de RyūsukeHamaguchi (2021, Japon, 179‘) Alors qu’il n’arrive pas à se remettre de la perte de sa femme Oto, Yusuke Kafuku, acteur et directeur de théâtre accepte de mettre en scène Oncle Vanya pour un festival à Hiroshima. Il y rencontre Misaki, une jeune femme silencieuse qui est désignée pour être son chauffeur et conduire sa voiture.
DRAMMA DELLA GELOSIA (TUTTI I PARTICOLARI IN CRONACA) de Ettore Scola (1970, Italie, Espagne, 106’) Oreste, un maçon romain d’âge mûr et communiste convaincu, rencontre et tombe amoureux d’Adelaide Ciafrocchi, une fleuriste qui tient un stand au cimetière du Verano à Rome. En présence de Gianluca Farinelli (Cineteca di Bologna)
A CHIARA de Jonas Carpignano (2021, Italie, France, 98’) En Calabre, une jeune fille de 15 ans découvre que son père est affilié à la ‘Ndrangheta et qu’il est impliqué dans un trafic de drogue. En présence de Jonas Carpignan
LE JURY
Pour sa première édition, le Festival de Film de la Villa Médicis a été accompagné d’un jury prestigieux, composé de trois personnalités issues du cinéma et des arts visuels : Teresa Castro, Mati Diop et Béla Tarr.
Teresa Castro
Teresa Castro est maîtresse de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle. Formée en histoire de l’art à Lisbonne et à Londres, elle a été chercheuse postdoctorale au musée du Quai Branly (Paris) et à l’Institut Max Planck d’histoire des sciences (Berlin). Elle a notamment publié La Pensée cartographique des images. Cinéma et culture visuelle (Aléas, 2011). Ses recherches récentes portent sur les liens entre cinéma et animisme, l’éco-criticisme et les formes de vie végétales dans la culture visuelle. Dans ce cadre, elle a publié « The Mediated Plant » (E-flux, 2019), coédité l’ouvrage collectif Puissance du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Dijon, Presses du réel, 2020), a participé à l’exposition Plant Revolution ! (CIAJG, Guimarães, 2019) et a animé le site Segredos da Natureza / Secrets of Nature (Culturgest, Lisbonne, 2021). Teresa Castro fait partie du collectif La vie à l’œuvre et du conseil consultatif du séminaire international Doc’s Kingdom. En parallèle de ses activités universitaires, elle mène un travail de critique et de programmation.
Mati Diop
Mati Diop, née en 1982, vit et travaille entre Paris et Dakar. Son premier long-métrage, Atlantique (2019) reçoit le Grand Prix de la Compétition Officielle du Festival de Cannes, l’inaugural Mary Pickford Award du Festival de Toronto, le prix du premier long-métrage décerné par le New York Critics Circle et par le British Film Festival. La même année, Atlantique figure dans la liste des 10 meilleurs films internationaux de l’Académie des Oscars. Ses moyens et courts métrages Mille Soleils (2013), Big in Vietnam (2012), Snow Canon (2011) et Atlantiques (2009) ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux. Mati reçoit en 2016, le « Martin E. Segal – Emerging Artist Award » du Lincoln Center pour l’ensemble de ses films. En tant qu’actrice, Mati Diop a joué dans Trente-cinq rhums de Claire Denis (2008), Simon Killer d’Antonio Campos (2012), Fort Buchanan du réalisateur et ancien pensionnaire de la Villa Médicis Benjamin Crotty (2014), Hermia y Helena de Matias Piñeiro (2016) et dans son tout dernier court-métrage, In my room (2020), récemment présenté à la Mostra de Venise.
Béla Tarr
Béla Tarr commence sa carrière à seize ans en tant que cinéaste amateur. Il travaille ensuite à Balázs Béla Stúdió en Hongrie, un atelier de cinéma expérimental majeur où il fait ses débuts en tant que réalisateur. Béla Tarr a étudié à l’Université d’art dramatique et cinématographique de Budapest (1977-1981) avant de co-fonder Társulás Filmstúdió, en activité jusqu’en 1985, puis d’exercer en tant que cinéaste indépendant. En 2003, il créé TT Filmműhely, un atelier de cinéma indépendant qu’il dirige jusqu’en 2011, puis fonde l’école internationale de cinéma Film Factory à Sarajevo en 2012. Béla Tarr est membre de l’Académie européenne du cinéma depuis 1997, président de l’Association des cinéastes hongrois et membre de l’Académie des lettres et des arts Széchenyi. Sa filmographie comprend notamment Le Nid familial / Családitüzfészek (1977), Macbeth (1982), Damnation / Kárhozat (1988), L’homme de Londres / A londoni férfi (2007) et Le cheval de Turin / A torinói ló (2011). Depuis son choix de se retirer du cinéma, il s’est engagé dans une nouvelle voie artistique et a notamment présenté une exposition remarquée, Till the End of the World, au Eye Filmmuseum d’Amsterdam en 2017.
L’équipe du Festival
Olivia Cooper-Hadjian (Comité de sélection) est coordinatrice de la sélection au festival Cinéma du Réel à Paris. Elle coprogramme la plage « Essais » de la plateforme Tënk. Elle est également critique et membre du comité de rédaction des Cahiers du cinéma.
Arthur Godard-Saulgeot (Comité d’organisation) est chargé de la programmation culturelle et de la production de la Villa Médicis. Il s’intéresse aux liens artistiques unissant la France et l’Italie ainsi qu’au rôle spécifique qu’occupent les résidences dans les processus de création.
Hou Hanru (Comité de sélection) est un auteur prolifique et un commissaire d’exposition établi à Rome, Paris et San Francisco. Il est actuellement le Directeur artistique du MAXXI (Musée national des Arts du XXIe siècle), Rome, Italie.
Lili Hinstin (Comité d’organisation & Comité de sélection) est programmatrice et directrice artistique. Chargée du cinéma à la Villa Médicis entre 2005 et 2009, elle devient directrice artistique adjointe du Cinéma du Réel de 2010 à 2013. Lili Hinstin assure ensuite la direction artistique du Festival du Film de Belfort (2013 – 2018), puis du Festival International de Locarno (2018 – 2020).
Evelyne Jouanno (Comité de sélection) est commissaire d’exposition et chercheuse en art contemporain établie à Rome, Paris et San Francisco. Son travail se concentre sur la place de l’art comme appareil de restructuration institutionnelle et de transformation sociale.
Laurent Perreau (Comité d’organisation) est auteur et réalisateur pour le cinéma et la télévision, et met aussi des images en scène dans le cadre des Rencontres d’Arles.
Sam Stourdzé (Comité d’organisation) est spécialiste des images et des relations entre art, photographie et cinéma. Il est commissaire de nombreuses expositions et auteur de plusieurs ouvrages de référence. Depuis 2020, il est directeur de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis.
Véronique Terrier Hermann (Comité d’organisation) est enseignante et responsable de programme de soutien à la recherche (Beaux-arts de Nantes, Institut pour la photographie, Lille). Elle a notamment co-dirigé Jeux sérieux, cinéma et art contemporains transforment l’essai, Head/Mamco, 2015.
LE PALMARÈS
Samedi 18 septembre 2021, deux prix ont été décernés par le jury sur la scène du Piazzale de la Villa Médicis, avant que les films lauréats ne soient projetés à nouveau le lendemain :
PRIX VILLA MÉDICIS DU MEILLEUR FILM Inside the Red Brick Wall (2020)du collectif Hong Kong Documentary Filmmakers
Présenté pour sa première italienne dans le cadre du festival, ce film documentaire tourné en novembre 2019 suit le mouvement de lutte pour la liberté à Hong Kong, retranché à l’intérieur de l’Université polytechnique tandis que la police bloque toutes les voies de sortie et que l’université est en état de siège. Un témoignage glaçant de la répression policière à Hong Kong.
Le Prix Villa Médicis du meilleur film, d’un montant de 5000 euros, s’accompagne d’une résidence d’écriture de quinze jours à la Villa Médicis pour les réalisateurs.
PRIX SPÉCIAL DU JURY El Gran Movimiento (2021) de Kiro Russo
Pour son second long-métrage, le cinéaste bolivien Kiro Russo filme La Paz et le sous-prolétariat des mineurs avec un réalisme magique stupéfiant. Le film raconte comment, après une marche de sept jours avec ses compagnons, le jeune Elder arrive à La Paz pour tenter de réintégrer son travail dans une mine.
Le Prix spécial du Jury, d’un montant de 3000 euros, s’accompagne d’une résidence d’écriture de sept jours à la Villa Médicis pour le réalisateur.
« Le Prix du meilleur film est attribué à un film qui a su, en un seul geste cohérent, conjuguer l’urgence absolue de la résistance et de la lutte contre l’oppression avec l’exigence du regard cinématographique. Un film qui questionne et exalte la notion même de l’acte de filmer, et qui par son engagement total, interroge aussi notre rôle en tant que spectateurs. Un film auquel nous sommes reconnaissants de nous avoir ouvert les yeux et de nous avoir rappelé le prix de la résistance. »
« Nous avons choisi de décerner le Prix du Jury à El Gran Movimiento pour son style cinématographique singulier et son inventivité. C’est un film doté d’une véritable sensibilité sociale et nous avons été impressionnés par son empathie. »
Le jury 2021 (Teresa Catro, Mati Diop, Béla Tarr)
« Merci d’avoir décerné ce prix à Inside the Red Brick Wall, tandis que le gouvernement de Hong Kong adopte en ce moment même de nombreux amendements pour rendre officiellement illégal la diffusion de films comme celui-ci à Hong Kong. Nous vous prions de continuer à vous informer sur ce qui se passe à Hong Kong, et nous espérons que ce film, ainsi que d’autres films documentaires, pourront continuer à être vus. Merci. »
Hong Kong Documentary Filmmakers
MÉCÈNESET PARTENAIRES
Le Festival de la Villa Médicis remercie les mécènes et partenaires qui ont soutenu sa première édition :