La distance de A à A – Francisco Ruiz de Infante

Jeudi 29 octobre à 17h30, la Villa Médicis propose une rencontre avec l’artiste basque Francisco Ruiz de Infante titrée  » La distance de A à A « . Sous la direction de Valentina Valentini et en collaboration avec le département de Arti e Scienze dello Spettacolo dell’Università La Sapienza de Rome, la rencontre tourne autour d’une série d’installations qui représentent le parcours artistique de Ruiz De Infante des années ’80 à aujourd’hui. Dans ce parcours arts plastiques, architecture de l’espace, dramaturgie sonore et musicale, relation avec le spectateur et médias audiovisuels se melangent dans une stratification perceptive complexe. Il s’agit d’un après-midi consacré à l’art-vidéo, aux artistes qui utilisent la vidéo en tant que moyen d’expression et aux oeuvres qui expérimentent les dispositifs spécifiques des technologies électroniques et numériques. Francisco Ruiz de Infante L’artiste Francisco Ruiz de Infante est né à Vitoria-Gasteiz, dan les Pays Basque (Espagne) et vit en France, où il enseigne à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après aux Beaux Arts de Paris, Ruiz de Infante a bénéficié, des années 1980 jusqu’à aujourd’hui, de nombreuses expositions personnelles. Il est l’auteur de plusieurs oeuvres vidéo et en Super 8, telles que Les promenades nocturnes ( Mention spéciale du jury au Festival International de vidéo à Buenos Aires, 1996) et Les choses simples , qui a obtenu de nombreux prix internationaux. Il a publié plusieurs articles et essais dans des catalogues, monographies et magazines d’art. Membre fondateur de l’association d’artistes audiovisuels Autour de la Terre , à partir des années ’80 son œuvre se déploie entre films-vidéo et installations présentées partout dans le monde : il est auteur des textes, des images et du son. L’attention aux processus de perception est au centre de sa poétique, ainsi que la recherche de nouvelles rélations entre les objets et l’impossibilité d’établir un ordre dans la realité. Valentina Valentini Spécialiste des enjeux du spectacle dans le Novecento, elle enseigne la « Teoria dell’immagine elettronica per lo spettacolo » au sein du Dipartimento di Arti e Scienze dello Spettacolo de l’Université « La Sapienza » de Rome. Valentina Valentini dirige une collection consacrée au théâtre contemporain dans laquelle elle a publié :  » Franco Scaldati « , 1997,  » Squat Theater « , 1998,  » Compagnia della Fortezza « , 1998,  » Peter Sellars « , 1999,  » Eimuntas Nekrosius « , 1999,  » Totò e Vicé « , 2003,  » Teatro Valdoca « , 2003,  » S.M. Ejzenštejn, Quaderni e piani di regia « , 2004 pour les éditions Rubbettino. Ses recherches portent sur le domaine des interférences entre théâtre, art et nouveaux médias. Elle a publié des essais et écrit des livres qui analysent auteurs et oeuvres d’art électronique et multimédia, tels que  » Bill Viola. Vedere con la mente e con il cuore « ,  » Video d’autore 1986-1995 « ,  » Allo specchio « ,  » Dal Vivo « ,  » Il video a venire « ,  » Studio Azzurro: percorsi fra video, cinema e teatro  » et deux anthologies  » Le pratiche del video  » et  » Le storie del video « , Bulzoni, Rome 2003. Ses essais sont publiés dans plusieurs revues nationales et internationales : Biblioteca Teatrale, The Drama Review, Theaterschrift, Close-Up, Drammaturgia, Performance Research., Maska, Frackija, le supplément culturel du quotiden  » l’Avanguard « . (Barcellona). Elle a consacré des études historiques et théoriques au théâtre du Novecento:  » Il dibattito sul teatro negli USA: Schechner e DR  » (1974);  » La teoria della performance  » (1985) et une nouvelle définition des catégories de la dramaturgie avec  » Dopo il teatro moderno  » (1989). Elle a réalisé une étude approfondie en deux volumes sur les interférences entre théâtre et nouveaux médias  » Teatro in immagine  » (1987): I. Eventi performativi e nuovi media e II. Audiovisivi per il teatro « . Les deux volumes consacrés à la reconstruction de premières mises en scène de Gabriele D’Annunzio sont le résultat d’un important travail sur des documents inédits :  » Il poema visibile  » et sur l’esthétique théâtrale de D’Annunzio,  » La tragedia moderna e mediterranea  » et  » Un fanciullo delicato e forte. D’Annunzio e il cinema « .

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