L’été de la Villa Médicis – Hommage à 5 grands compositeurs français

Lundi 20 juillet , 21h00 Vladimir Cosma Le Bal de Ettore Scola. Avec Cristophe Allwright, Aziz Arbia, Marc Berman, Monica Scattini [Italie, 1983, 112′] Début de soirée. Les femmes un peu gauches dans leurs robes du dimanche, entrent les unes après les autres dans la salle du bal ; elles vérifient leur coiffure et leur allure générale dans la glace. Certaines hésitent, d’autres s’installent à une table ; elles gigotent toutes un peu, croisant les jambes sortant une cigarette. Et attendent… Puis c’est au tour des hommes d’entrer, tous ensemble : ceux qui vont les inviter, les faire danser, et peut-être, qui sait, les séduire, les aimer… Mardi 21 juillet , 21h00 Maurice Jarre De l’influence des rayons gamma sur les marguerites dePaul Newman. Avec Joanne Woodward, David Spielberg, Richard Venture [Etats Unis, 1973, 100′] De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites dépeint la vie quotidienne d’une femme de quarante ans qui élève seule ses deux filles de treize et dix-sept ans dans une banlieue américaine des années 70. Un film rare qui témoigne d’une sensibilité peu ordinaire dans le cinéma américain. En choisissant une mise en scène sobre et intimiste, Paul Newman donne une vraie épaisseur à son récit. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes en 1973, le film se démarque du reste de la compétition par une volonté affichée de ne pas tomber dans les stéréotypes et surtout de s’affranchir de toute représentation moraliste. Le film est d’autant plus fort qu’il est porté par le talent sans faille de Joanne Woodward qui décrocha le Prix d’Interprétation Féminine à l’issue du festival. Le film est  adapté de Paul Zindel, prix Pulitzer en 1971. Ours d’argent à la Berlinale ; César du Meilleur réalisateur ; César du Meilleur film ; César de la Meilleure musique pour Vladimir Cosma. Mercredi 22 juillet , 21h00 George Delerue Jules et Jim de François Truffaut. Avec Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre, Vanna Urbino, Boris Bassiak [France, 1962, 105′] Paris, dans les années 1900 : Jules, allemand et Jim, français, deux amis artistes, sont épris de la même femme, Catherine. C’est Jules qui épouse Catherine. La guerre les sépare. Ils se retrouvent en 1918. Catherine n’aime plus Jules et tombe amoureuse de Jim. Jeanne Moreau dit à propos du film : ce film est comme une chanson, une chanson réussie. C’est un film musical. (…) Qui n’a pas rêvé de ne pas avoir à faire face au choix ? C’est vrai que l’on peut aimer deux personnes en même temps, pour des raisons différentes, convergentes, complémentaires, parallèles. L’un peut être le reflet de l’autre et mettre en valeur l’autre. La chanson « Le Tourbillon » de Serge Rezvani interprétée par la comédienne, a connu un tel succès qu’elle demeure aujourd’hui comme un titre phare. Prix de la mise en scène au festival de Mar Del Plata et au festival d’Acapulco ; Prix Cantaclaros 1961-1962 au Venezuela ; prix de l’académie du cinéma (Etoile de cristal, meilleur film Français et grand prix de l’interprétation féminine pour Jeanne Moreau) ; prix de la critique au festival de Carthagène ; l’oscar Danois « Bodil 1963 » pour le meilleur film européen ; Nastro d’argento des journalistes Italiens au meilleur film de l’année. Jeudi 23 juillet , 21h00 Michel Legrand Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy. Avec Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Danielle Darrieux, Gene Kelly, Jacques Perrin [France, 1967, 124′] Delphine et Solange sont deux jumelles de 25 ans, ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des cours de solfège. Elles vivent dans la musique comme d’autres vivent dans la lune et rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue… Deux ans après Les Parapluies de Cherbourg qui lui valut la palme d’or à Cannes, Jacques Demy revenait encore plus fort avec cette comédie musicale chorale tout simplement géniale. Il nous gratifie d’une écriture magistrale, de dialogues irrésistibles, qu’ils soient en chanson ou en poésie, une mise en scène et un jeu d’acteurs épatant. Prix Max Ophuls 1967. Vendredi 24 juillet , 21h00 Alexandre Desplat The Queen de Stephen Frears. Avec Helen Mirren, Michael Sheen, James Cromwell, Sylvia Syms, Alex Jennings [Grande Bretagne, 2006, 99′] Dimanche 31 août 1997 : Diana, princesse de Galles, ex-épouse de l’héritier de la Couronne britannique, meurt des suites d’un accident de voiture, survenu sous le pont de l’Alma à Paris. Si la disparition de la femme la plus célèbre du monde plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Alors qu’une vague d’émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une soeur, une mère ou une fille. Au château de Balmoral, en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l’onde de choc qui ébranle le pays… Mostra de Venise 2006 : Prix d’interprétation féminine, Prix du meilleur scénario. Oscars 2007 : Oscar de la meilleure actrice. Prix du Cercle des criqitues de film de Londres : Meilleur film anglais, Meilleure actrice anglaise, Meilleur scénario. Projections Films projetés en 35mm et en 16mm. Tarifs Plein: 7 euros Réduit: 5 euros

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